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Interview

« Notre position en matière de cybersécurité est encore trop faible. »

Norbert Pohlmann est professeur d'informatique pour les systèmes distribués et la sécurité des renseignements et directeur de l'Institut pour la sécurité de l'internet à l'université des sciences appliquées de Gelsenkirchen, en Westphalie.

Il explique que les entreprises spécialisées dans l'automatisation des bâtiments doivent de toute urgence mettre leur technologie de sécurité à la pointe du progrès. La cybercriminalité augmente et se professionnalise de plus en plus. Les attaques contre les systèmes informatiques et les structures informatiques complexes, comme c'est le cas dans les bâtiments, sont de plus en plus fréquentes et représentent une menace de plus en plus grande.

La criminalité informatique s'industrialise de plus en plus et atteint des niveaux de professionnalisme jamais vus auparavant. Comment cela affecte-t-il les bâtiments et, plus précisément, comment les attaques contre les systèmes d'automatisation des bâtiments sont-elles menées?

Norbert Pohlmann : Il est malheureusement vrai que toute technologie de l'information peut être attaquée. La sécurité à 100 % n'existe pas. Les bâtiments ont aujourd'hui des structures informatiques complexes qui contrôlent le chauffage, l'éclairage, les stores, les ascenseurs et d'autres systèmes. Tous les domaines peuvent être touchés.

Pouvez-vous nous donner un exemple?

Pohlmann : Nous avons piraté le système de chauffage d'un hôpital à titre de démonstration. Il s'agissait d'illustrer les failles de sécurité. Les exploitants de l'hôpital pouvaient ensuite corriger ces failles de sécurité, ce qui, à notre grande surprise, a pris plusieurs mois. Mais imaginez que nous ayons été de vrais pirates, que nous ayons eu l'intention de faire du chantage et que nous ayons menacé de désactiver complètement les systèmes de chauffage? Une autre possibilité concevable serait de provoquer la panique en baissant soudainement les stores ou en fermant les portes contrôlées électroniquement. Dans un hôpital, ces scénarios mettent des vies en danger. Cependant, il est également concevable que des pirates informatiques puissent, dans un premier temps, obtenir des renseignements sur un bâtiment et son infrastructure de sécurité, puis désactiver les caméras de sécurité de manière ciblée et cambrioler le bâtiment. D'autres menaces existent également. Les logiciels malveillants, par exemple, peuvent paralyser les systèmes, et les dispositifs en réseau tels que les caméras de sécurité peuvent être attaqués. Des milliers de ces dispositifs peuvent être reliés à des réseaux de zombies pour mener des attaques par déni de service afin de paralyser les serveurs web, par exemple.