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Sujets

Cybersécurité à bord des navires

Avec la numérisation et la mise en réseau accrues à bord des navires, le risque d'utilisation abusive des données et de cybercriminalité augmente également. Quiconque envisage les possibilités de Maritime 4.0 doit également prendre en compte les exigences accrues en matière de cybersécurité – et surtout, trouver des solutions adaptées pour les mettre en œuvre.

Les différents sous-systèmes intelligents d'un navire garantissent un fonctionnement sans problème : de la gestion des citernes et de l'eau de ballast à la commande de l'entraînement, en passant par les systèmes d'alarme et de contrôle. Ils fonctionnent tous grâce à la technologie d'automatisation industrielle.

Cybersécurité à bord des navires – Voici comment WAGO contribue :

  • À mesure que les réseaux se développent dans le secteur maritime, l'échange de données sensibles augmente également.
  • Les systèmes électroniques tels que les systèmes de navigation, de suivi et d'alerte de collision nécessitent des connexions hors du navire, ce qui crée une cible potentielle pour la cybercriminalité. Avec « Sécurité informatique dès la conception », une architecture de sécurité basée sur des couches est intégrée dans les contrôleurs dès le départ.
  • WAGO établit de tels tunnels RPV à l'aide d'OpenVPN ou d'IPsec directement à partir du contrôleur WAGO PFC200, par exemple.

La sécurité des données en point de mire

À de nombreux égards, la mise en réseau de ces sous-systèmes présente des avantages, par exemple lorsque les opérations de transport maritime peuvent être réalisées avec une plus grande efficacité en termes de ressources ou d'énergie. L'échange de données sensibles augmente également partout où les systèmes sont mis en réseau. Et pourtant, cela ne suffit pas. Par rapport aux applications terrestres, les navires disposent d'équipements électroniques supplémentaires tels que des systèmes de navigation, de suivi et d'alerte de collision. Ils servent à la sécurité du navire; cependant, ils représentent également une menace supplémentaire, principalement parce qu'ils augmentent non seulement le niveau de mise en réseau à bord, mais établissent également des connexions externes. Les technologies de réseau basées sur Internet ou les services mobiles sont de plus en plus utilisés pour ces connexions. Et ces voies de communication fournissent des points d'accès pour la manipulation, en particulier aux points de jonction entre le navire et la terre.

La sécurité fonctionnelle est-elle menacée?

L'accès ou la lecture de données sensibles est un problème relativement moins important que les effets causés par des pirates informatiques introduisant des maliciels dans les systèmes de contrôle des navires ou des plates-formes de forage, modifiant les coordonnées ou accédant aux sous-systèmes de sécurité d'un navire. Ces actes ne mettent pas seulement en danger la cybersécurité, ils entravent également la sécurité fonctionnelle et, en fin de compte, la sécurité de l'équipage. C'est précisément la raison pour laquelle les recommandations en matière de cybersécurité se sont multipliées parallèlement au niveau de numérisation et de mise en réseau. L'American Bureau of Shipping, le Baltic and International Maritime Council, le Lloyd's Register Group, la UK Chamber of Shipping et l'Agence de l'Union européenne pour la sécurité des réseaux et de l'information ont tous publié des lignes directrices concernant la cybersécurité à bord des navires. En général, elles définissent des processus, des approches types ou des mesures techniques pour la mise en œuvre de la cybersécurité; pour la plupart, elles s'alignent sur les lignes directrices relatives aux technologies d'automatisation.

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Les raisons de l'accès à distance varient considérablement entre les entreprises de transport maritime et les équipementiers.

L'« informatique dès la conception » au lieu de la « défense en profondeur »

Il semble également y avoir un consensus sur le fait que l'Industrie 4.0 ou le Maritime 4.0 génèrent des relations de communication supplémentaires, augmentant ainsi le potentiel de cyberattaques. Plus important encore, les concepts d'isolation atteignent leurs limites. Cela est dû aux possibilités offertes par la mise en réseau, qui augmente la fréquence des accès extérieurs et permet une pénétration beaucoup plus profonde dans les systèmes d'automatisation du navire qu'auparavant. La raison en est parfaitement transparente : en utilisant des solutions à distance, les compagnies maritimes ont la possibilité de diagnostiquer leurs navires à distance, ce qui leur permet d'optimiser leurs flottes et de revendre les données enregistrées. En outre, elles peuvent réduire les coûts de main-d'œuvre si elles utilisent moins de personnel ou un équipage moins qualifié qui peut être assisté par des ingénieurs à terre pour les réparations.

Pourquoi autoriser l'accès externe?

Enfin, une meilleure mise en réseau des entreprises de transport maritime et des syndicats portuaires améliore la logistique sur les quais et réduit la consommation de carburant des navires. Empêcher simplement l'accès externe ne peut pas être une solution pour renforcer la sécurité sur les navires. Cependant, la défense en profondeur, qui était auparavant considérée comme la meilleure solution, deviendra bientôt insuffisante, même si elle commence par des limitations d'accès, des segmentations de réseau et des systèmes de contrôle aux différents niveaux d'automatisation des navires.
Des concepts de sécurité toujours opérationnels, quels que soient l'heure ou le point d'accès distant, sont de plus en plus demandés. La nouvelle demande porte sur la « sécurité informatique dès la conception », c'est-à-dire des fonctions de cybersécurité intégrées dès le départ dans la configuration d'une architecture de sécurité basée sur des couches dans les contrôleurs.

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Systèmes typiques sur les navires qui utilisent les mégadonnées et ont connu des niveaux croissants de mise en réseau.

De l'automate au nuage : sécuriser le cheminement des données

Ces possibilités techniques existent déjà et sont capables de combler les lacunes en matière de sécurité. Par exemple, un moyen de communication fiable consiste à établir un réseau privé virtuel (RPV), basé sur OpenVPN et utilisant des connexions SSL/TLS (Secure Sockets Layer, Transport Layer Security). Ces connexions permettent la transmission de données chiffrées, même sur des systèmes de communication sans fil. WAGO établit de tels tunnel RPV en utilisant OpenVPN ou IPsec directement à partir du contrôleur WAGO PFC200. Le contrôleur WAGO enregistre en outre toutes les données de mesure et de contrôle pertinentes, les chiffre directement dans le contrôleur à l'aide du chiffrement SSL et transmet les données sous forme de RPV. Cela signifie qu'aucun tunnel RPV supplémentaire ne doit être établi par des modems ou des routeurs et, ce qui peut être plus décisif, la ligne entre le contrôleur et le modem est alors également directement chiffrée.

Texte : Norman Südekum, Eva Bannholzer | WAGO

Photo : WAGO

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