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Interview 22 janvier 2025

"Notre imprimante à transfert thermique WAGO Smart Printer a fait ses preuves dans l'Himalaya"

L'aide à l'autonomie a duré plus de 40 ans, désormais la Fondation Luklass, de Bruson, dans le canton du Valais, a atteint son objectif : améliorer sensiblement les conditions de vie de la population du district de Solukhumbu, dans l'est du Népal ! Avant la dissolution de l'organisation, ses bénévoles, parmi lesquels se trouvait Didier Rominger de WAGO Contact SA, se sont rendus dans l'Himalaya pour une dernière mission.

Christian Aebischer, Michael Schuwey et Didier Rominger (de gauche) lors de leur mission dans l'Himalaya

Démonstration de danse à l'occasion de la fête de l'école de Chaurikharka

Chaurikharka vue du ciel

Après votre première mission à l'automne 2019, vous étiez de nouveau à Chaurikharka fin novembre 2024 pour quelques jours. Quelle en était la raison ?

À l'automne 2019, avec des stagiaires de Groupe E, nous avons réalisé l'installation électrique et l'infrastructure de réseau dans cinq bâtiments. De plus, nous voulions mettre en service une installation photovoltaïque avec une puissance d'alimentation de 25 kW, ce que nous n'avions réussi qu'en partie en raison de problèmes techniques. C'est pourquoi, avec Christian Aebischer et Michael Schuwey, pour le compte de l'Association Luklass, je me suis de nouveau rendu dans l'Himalaya pour terminer ce travail.

Quels étaient exactement ces problèmes techniques et pourquoi a-t-il fallu plus de cinq ans pour mener à bien ces travaux finaux ?

Lors de notre dernière visite, nous avons voulu stocker le surplus d'électricité photovoltaïque, mais il s'est avéré que les accumulateurs que nous avions reçus étaient endommagés. C'est pourquoi nous voulions nous rendre au Népal l'année suivante pour terminer le projet. Mais en raison de l'épidémie de Covid-19 et des restrictions de voyage qui en ont découlé, cela n'a pas pu se faire.

Lors de votre premier séjour, vous avez tenu un journal et partagé vos expériences sur le toit du monde sur un blog. Votre dernier message se terminait avec la promesse que vous reviendriez de toute manière. Comment s'est passé ce retour ?

Très bien ! Comme nous connaissions déjà l'endroit, nous avons avancé plus rapidement que lors du premier séjour. De plus, nous n'avons pas eu la pression des délais comme à l'automne 2019, lorsque nous avons dû mettre en place toute l'infrastructure en quelques jours et nous coordonner avec d'autres travailleurs humanitaires à cet effet. Cette fois-ci, nous avons eu assez de temps et avons donc pu aider ailleurs.

Concrètement, à quoi ressemblait cette aide ?

Nous avons pris l'hélicoptère depuis Lukla jusqu'à Namche Bazar, à 3500 mètres d'altitude, où nous avons installé un projecteur LED de grande portée pour l'éclairage du village. Namche Bazar est surtout connu pour ses alpinistes, car il se trouve sur le chemin du camp de base I vers l'Everest. Nous avons saisi cette opportunité pour survoler la région et le camp de base I.

Que ressentiez-vous lorsque vous avez vu la plus grande montagne du monde ?

J'ai été subjugué car c'est une dimension complètement différente des Alpes. De plus, en raison de son âge d'environ dix millions d'années, l'Himalaya semble nettement plus abrupt que nos montagnes. Dans les Alpes, le temps a permis de lisser les rochers et les pierres pendant 30 à 40 millions d'années de plus. Une autre différence est la densité de population. Même si vous survolez l'Himalaya en hélicoptère, vous verrez rarement un village ou un hameau. C'est différent là-bas.

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Avez-vous pu constater des similitudes entre l'Himalaya et les Alpes ?

Non. Quiconque se déplace dans les Alpes, où qu'il aille, rencontre toujours des gens. L'Himalaya, en revanche, est quasiment vierge en raison des conditions de vie extrêmes et n'est pratiquement pas habité par l'homme. C'est pourquoi, à l'exception de la vallée du Khumbu qui est très touristique pendant la saison du trekking, plus on monte, plus on se retrouve seul.

Parlons un peu plus de la technique. Cinq ans environ séparent ces deux missions. Comment les produits installés se sont-ils maintenus dans l'environnement difficile de l'Himalaya pendant cette période ?

Après cette longue période, le matériel utilisé est toujours très bien conservé et fonctionne toujours parfaitement. C'est pourquoi nous sommes convaincus que les habitants de Chaurikharka profiteront longtemps de notre travail et que la puissance installée de 100 kWh sera disponible à long terme pour le stockage de l'électricité photovoltaïque excédentaire.

Comment les bandes de marquage de l'imprimante à transfert thermique WAGO Smart Printer se sont-elles maintenues ?

L'écriture avait la même netteté et le même contraste que le jour de l'automne 2019 où je l'ai imprimée. J'avais supposé qu'après une si longue période dans un environnement difficile, l'écriture pouvait être un peu décolorée. Même l'imprimante que j'avais laissée sur place comme cadeau fonctionnait d'emblée. C'est donc avec fierté que WAGO peut affirmer que son Smart Printer a même été testé et est adapté à l'Himalaya.

Lors du dernier séjour, nous avons formé certains résidents aux systèmes. Leurs compétences ont considérablement évolué au cours des cinq dernières années, de sorte qu'ils sont capables de tout faire fonctionner indépendamment.

C'est aussi une des raisons pour lesquelles la Luklass Association va se dissoudre après plus de 40 ans d'activité. Les écoles qu'elle a créées fonctionnent parfaitement et certains des anciens élèves ont maintenant fait leurs propres études, ce qui leur permet d'entretenir de manière autonome l'infrastructure créée.

Votre contact chez WAGO

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Association fructueuse en Himalaya

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