Bien entendu, il ne faut pas vraiment quatre contrôleurs pour automatiser une maison individuelle - même si elle s'étend sur cinq étages (voir encadré "Casa Clara") ! Après tout, le contrôleur robuste gère plusieurs signaux en temps réel dans les applications industrielles. Alors pourquoi générer des coûts pour trois sous-contrôleurs supplémentaires ?
Ironiquement, la réponse est pour faire des économies ! L'exemple des stores à commande électrique, où chacun d'entre eux nécessite un câble central vers la distribution dans laquelle il faut placer deux relais, illustre bien cette situation. « Normalement, dans des projets comme celui-ci, il y a un nœud central au sous-sol », explique Francesco Valenti, directeur des ventes de la région, et il ajoute : « Vu les dimensions de ce projet, cela aurait impliqué un effort d'installation énorme et il aurait fallu de très grandes colonnes montantes pour les câbles ».
Afin de réduire cet énorme travail, le contrôleur principal se trouve désormais au premier sous-sol, où il intègre les points de données provenant de là et du deuxième sous-sol. Les sous-contrôleurs du rez-de-chaussée et des premier et deuxième étages y sont reliés par une étroite colonne montante, qui permet un accès en étoile aux pièces des niveaux respectifs. « De cette façon, c'est une sécurité pour l'avenir et il est très facile de procéder ultérieurement à des adaptations et à des extensions.», explique Lucas Däscher pour justifier le choix de cette topologie.
C'est ce qu'on appelle être à l'épreuve du temps ! L'installation complète de la domotique Wago est cartographiée dans le Building Information Model, ou BIM en abrégé. « L'avantage est qu'en plus de la visualisation, vous disposez également du modèle de données complet de l'application », s'enthousiasme Lucas Däscher. Au plus tard, cette décision devrait porter ses fruits dans l'extension prévue grâce à une mise en œuvre plus rapide.